Le parc national du Serengeti
A la découverte de cette merveille
La grande migration
L’événement est unique à l’échelle planétaire, il nous ramène à un autre âge… Une époque où la terre était essentiellement peuplée par des civilisations nomades. Pour survivre, elles devaient suivre les migrations du gibier. Ces temps reculés font partie d’un patrimoine lointain. Aujourd’hui, les plaines sont cultivées, les rivières canalisées, les animaux domestiqués. Presque partout… mais pas dans le Serengeti!
Ce parc national tanzanien abrite un spectacle époustouflant: le trek annuel de plus d’un million de gnous, accompagnés de près par des milliers d’autres ongulés et des centaines de félins affamés. Dans une nature intacte, cette formidable caravane d’animaux se déplace sur un parcours de plus de 1’000 kilomètres! Vous disposez également d’un article qui détaille la grande migration ici.
Étudiée, documentée, photographiée et filmée par de nombreux passionnés du genre, cette épopée animalière est une manifestation exceptionnelle de la vie sauvage. Il s’agit aussi du scénario idéal pour un safari mémorable. Assister à ces regroupements est un moment spécial dans une vie. Les chapitres ci-dessous clarifient les aléas d’une telle aventure.
Des centaines de milliers de gnous traversant une rivière à leurs risques et périls
Les plaines sans fin
Pour supporter une migration aussi colossale, il faut le terrain adéquat. « Serengeti » signifie en langue Maa « les plaines sans fin ». Pour bien appréhender les processions des animaux, il faut comprendre l’interdépendance primordiale entre les milliers d’herbivores et les étendues sans arbres de savane herbeuse, le sol volcaniques riche en nutriment et les systèmes naturels d’irrigation.
En effet, cette immense région d’environ 1,5 millions d’hectares est un écosystème homogène et intacte. Il n’est traversé ni par des routes, ni par des enclos. Ces dispositions originelles permettent la reproduction et la forte concentration des gnous. Pareillement, cet habitat est le foyer idéal pour les gazelles de Thomson, les zèbres, les élans ou les buffles.
Si ces conditions favorables permettent l’existence d’autant d’herbivores, la présence des grands prédateurs n’est évidemment pas une surprise. Lions, léopards, guépards, hyènes et lycaons se partagent le festin. Le parc présente d’ailleurs une des plus grandes variétés d’interactions entre les prédateurs et les proies. Ce dernier point fait du Serengeti un théâtre de chasse particulièrement impressionnant pour les observateurs.
Un coucher de soleil sur les plaines à perte de vue du Serengeti
Les camps itinérants
Pour que votre visite dans le parc national coïncide avec le passage des gnous, il faut envisager de rejoindre un camp itinérant. Certaines compagnies pratiquent avec brio ce style d’hébergement. Perdus au milieu de la savane, ces camps mobiles suivent la grande migration. Composés de tentes spacieuses bien aménagées, ils offrent aux voyageurs un séjour très confortable et pourtant profondément sauvage. En général, ils sont montés et démontés chaque mois.
Outre le personnel hôtelier qualifié, des guides expérimentés sont aussi présents dans les camps. En leur compagnie, les visiteurs effectuent des expéditions journalières en 4×4. Ils sont assurés d’assister à des scènes hallucinantes, les troupeaux de gnous étant constamment sous la menace des prédateurs.
Une chambre dans un camp qui vous permet de vivre l’expérience d’un peu plus près
La migration mois par mois
D’une année à l’autre, l’itinéraire et les phases de la migration varient en fonction de l’arrivée des pluies. Toutefois, les précipitations annuelles touchent en général le sud du parc en janvier ou en février, ce qui coïncide naturellement avec le regroupement des herbivores dans la région et des nombreuses naissances. L’apparition des milliers de nouveaux-nés attirent les lions. Vulnérables, ceux-ci sont à la merci des prédateurs, même si les mères veillent sur leur rejeton… Le terrain d’herbe grasse et verte est donc aussi la scène de nombreux drames de la savane.
Entre mars et avril
Les plaines au sud du parc s’assèchent. Les zèbres, gnous et buffles se rassemblent donc en différents troupeaux. Ils bougent ensuite vers le nord-ouest en passant Moru Kopjes et Seroneras.
En mai et en juin
Les bêtes rejoignent le « Western Corridor » et s’amassent devant la Rivière Grumeti, affluant du lac Victoria. Cette rivière, infestée de crocodiles du Nil, barre le chemin vers le Nord du parc. Lorsque l’herbe se fait rare sur la rive sud, les gnous n’ont pourtant pas d’autre choix que de traverser le cours d’eau… C’est un festin pour les crocodiles!
Une lionne dans la région de Grumeti en Tanzanie
Les mois de juillet et août
Les survivants continueront la transhumance en direction du nord pendanten passant par la réserve de Grumeti et Ikorongo. Les animaux se dispersent alors dans ces vastes étendues.
En septembre et en octobre
Les troupeaux se retrouvent à l’extrémité nord du Serengeti. Une partie des animaux quitteront le territoire tanzanien pour se rendre au Kenya dans le parc voisin du Maasai Mara. Le passage de la rivière Mara est un événement spécial. Le moment est aussi marqué par la période des amours.
En novembre et en décembre
Enfin, dès la fin du mois d’octobre, les gnous quittent le Maasai Mara et font le chemin inverse. Ils se dispersent en novembre et début décembre pour rejoindre aux alentours de Noël les plaines du sud du Serengeti. À ce moment, les précipitations annuelles sont sur le point de renouveler la flore. Le cycle peut débuter à nouveau…
Une voiture safari au milieu d’un gigantesque troupeau de gnous
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