Voyager responsable : notre approche concrète
Pour nous, voyager responsable est un engagement concret. Nous le définissons ainsi : un voyage qui respecte autant l’environnement que les communautés, qui privilégie la qualité à la quantité, le rythme à l’urgence du « voir tout ». Voici comment cette philosophie se traduit dans nos pratiques quotidiennes.

Une base partagée : principes de tourisme responsable
Le tourisme responsable repose sur trois piliers : intégrité environnementale, justice sociale, avantages économiques pour les populations locales. Selon la définition officielle de World Tourism Organization (UN WTO), il s’agit d’un tourisme qui « minimise les impacts négatifs économiques, environnementaux et sociaux ; génère des bénéfices économiques plus importantes pour les populations locales ; implique les habitants dans les décisions qui concernent leur vie ; contribue à la préservation du patrimoine naturel et culturel ».
En Afrique, cette logique trouve un terrain particulièrement pertinent : les initiatives de conservancies communautaires, les accords fonciers inclusifs, les programmes de certification éthique montrent que le tourisme peut être moteur de développement ou bien, s’il est mal pensé, source de dérives.

Notre pratique : cinq axes concrets
1. Choisir les bons partenaires
Nous ne travaillons qu’avec des camps, des lodges ou des concessions que nous avons visités, testés et évalués.
De nombreux lodges en Afrique fonctionnent à l’énergie solaire et puisent leur eau dans des sources. C’est le cas du Chisa Busanga Camp en Zambie, qui utilise uniquement de l’énergie solaire, mais aussi de la grande majorité des lodges en Namibie.
Nous collaborons avec des partenaires locaux de confiance, comme Nomad, qui s’engagent activement pour la conservation, l’emploi local et la formation de guides naturalistes issus des régions visitées.
Pour les ascensions du Kilimandjaro, nous collaborons uniquement avec des agences accréditées qui respectent les normes de rémunération et de sécurité, notamment envers les porteurs, souvent victimes d’exploitation dans ce secteur.
2. Concevoir des itinéraires réfléchi
Le sur‑mesure permet d’éviter les excès. Nous concevons des étapes avec du temps pour respirer, pour écouter, pour observer. Nous évitons les visites de masse ou les survols d’étapes pour en “faire plus”.
Par exemple : prévoir des jours tampons pour récupération, proposer des safaris à pied ou en canoë pour réduire l’impact des véhicules.
3. Respecter l’environnement et la faune
Limiter les déchets, garder une distance de sécurité avec les animaux, pousser à la marche ou au vélo lorsque c’est possible… Des gestes simples et pourtant importants que vos guides vous demanderont de respecter.
En Afrique, certains pays ont mis en place des normes formelles : la Charte africaine du tourisme durable rappelle l’obligation de prendre en compte biodiversité, émissions de gaz à effet de serre, eau, déchets. Nous utilisons cette grille comme repère.
On observe, par exemple, parmi les conservancies du Damaraland, en Namibie, un retour de la faune sauvage, y compris des rhinocéros noirs, dans des zones auparavant désertées.

4. Soutenir les communautés locales
Le tourisme responsable implique que les populations locales ne soient pas passives. Elles doivent être parties prenantes : propriétaires de camps, guides, pisteurs, hôteliers. Nous veillons à ce que vos activités soutiennent des entreprises locales, et à ce que les bénéfices soient redistribués — emplois, formation, artisanat. En Ouganda, nous collaborons avec Lydia, fondatrice de Nkuringo, une agence locale aujourd’hui reconnue pour son engagement envers l’éducation, l’emploi des femmes et la valorisation du patrimoine naturel.
En Afrique, des conservancies communautaires permettent aux habitants de gérer eux‑mêmes le territoire et d’en partager les recettes. C’est sur ce modèle que nous nous appuyons.
À titre d’exemple, au Kenya, les conservancies du Maasai Mara permettent à des familles Maasai de rester propriétaires de leurs terres tout en en tirant un revenu durable via des lodges limités en nombre.
5. Informer et sensibiliser le voyageur
Votre comportement compte. Nous vous envoyons avant le départ un « kit voyage responsable » : conseils sur les déchets, l’eau, la façon d’interagir avec les communautés, la photographie éthique.
Les documents internationaux comme le Code mondial d’éthique du tourisme de l’UN WTO rappellent que chaque voyageur a aussi sa responsabilité.
Pourquoi c’est important et ce que cela change
Voyager responsable ne se traduit pas toujours par « moins de confort », mais par un meilleur confort — plus de sens, plus de cohérence. Vous repartez avec :
– Le sentiment d’avoir contribué à quelque chose de juste.
– Une expérience plus riche : vous avez rencontré, appris, partagé.
– Une empreinte plus faible sur l’environnement
– Un voyage qui reste dans la durée, pas seulement dans l’instantané.
Voyager responsable, est une nécessité. En Afrique, cette nécessité se fait d’autant plus urgente que les territoires sont fragiles et les enjeux réels.
Chez Mungo Park, nous prenons ce sujet à cœur. Notre engagement est concret, mesurable, et aligné avec les valeurs que nous partageons.
Chaque voyage commence par une conversation.
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