Voyager autrement en Afrique

Voyager autrement, c’est peut-être commencer par se demander : que cherche-t-on vraiment ? Une évasion, une image, un souvenir ?

Comme l’écrivait Michel Leiris, “le voyage véritable est celui dont on ne revient pas tout à fait”.

Voici ce que ce mot signifie pour nous, à travers les centaines de voyages que nous avons imaginés, vécus, et proposés.

Voyager autrement, c’est regarder

« Il faut avoir vu ceci », « il ne faut pas manquer cela » : autant d’injonctions qui figent le regard et empêchent parfois d’apercevoir ce qui se tient juste à côté.

Nous voyons chaque année des voyageurs revenir transformés par un détail : une lumière, un geste, un silence entre deux scènes. Ce sont ces instants-là, rarement planifiés, qui donnent au voyage sa vraie profondeur.

Dans “La sagesse de l’observateur”, le sociologue Hartmut Rosa évoque la notion de “résonance” : ce moment où un lieu, un visage, un silence entre en vibration avec ce que nous sommes. Voyager autrement, c’est rechercher cette qualité d’écoute.

Voyager autrement, c’est rencontrer

Un voyage se révèle souvent grâce à une rencontre. Nous avons construit nos itinéraires autour de ces moments-là : un guide qui partage ses lectures, une cuisinière qui commente ses épices, un pisteur qui raconte comment il a appris à lire les traces.

Voyager, pour nous, ce n’est pas survoler des paysages : c’est entrer en relation avec ceux qui les habitent. Cela suppose de la curiosité, du respect, une forme d’humilité. Emmanuel Levinas écrivait que “le visage de l’Autre est ce qui nous empêche de tuer”. Chaque rencontre est une invitation à ralentir nos jugements. La qualité de la rencontre dépend moins du lieu que de l’attention portée à l’interaction.

Voyager autrement, c’est comprendre

Si vous souhaitez comprendre l’Afrique, il faut en comprendre les rythmes et les logiques.

Cela implique de se renseigner avant de partir, d’écouter pendant le voyage et transmettre aux autres à votre retour. C’est aussi regarder ses propres habitudes avec recul. Claude Lévi-Strauss, dans “Tristes Tropiques”, note que “le voyageur est celui qui se donne le droit d’observer, mais aussi le devoir de se taire”.

Comme le formule la chercheuse Rachelle Simpson l’apprentissage lors du voyage commence par la déconstruction de ses attentes et une disposition à accueillir l’inconnu.

Voyager autrement, c’est donc se laisser enseigner par le lieu.

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Voyager autrement, c’est choisir le rythme juste

Un itinéraire réussi n’est pas celui qui vous emmènera voir le plus de régions. C’est celui qui respire et qui laisse le temps aux impressions de s’ancrer. Celui qui prévoit des départs avant l’aube, mais aussi des matinées sans programme.

Le rythme est la signature invisible d’un voyage. Il distingue le simple parcours de l’expérience . Les études en psychologie cognitive montrent que la mémoire affective est plus intense lorsque l’on a le temps de contempler et de laisser émerger une émotion.

Voyager autrement, c’est transmettre

Un voyage ne se termine pas au retour. Il se poursuit dans la mémoire, dans les images que l’on garde, dans les mots qu’on partage. Il devient un geste de transmission.

Nous croyons que la responsabilité d’un voyage commence par la manière de raconter, de décrire, de montrer sans s’approprier.

C’est ce que défendent aussi de nombreux anthropologues ou écrivains-voyageurs, de Bruce Chatwin à Jean Rouch : le voyage ne vaut que s’il donne à voir le monde, sans le réduire à soi.

Notre travail n’est pas de montrer l’Afrique, mais d’aider chacun à mieux la voir.

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