Zambie : le secret le mieux gardé du safari
La Zambie reste à l’écart des itinéraires les plus fréquentés. Elle ne se donne pas tout de suite, ne se résume pas en une image. Ici, les safaris se vivent à pied autant qu’en canoë. Peu de voyageurs commencent par elle, beaucoup y arrivent après avoir vu ailleurs. Pour tous, pourtant, c’est l’une de leurs meilleures expériences.
Laissez-vous guider…

Les trackers et guides : maîtres de la piste
C’est ici, dans la vallée de la Luangwa, qu’est né le safari à pied. Norman Carr, pionnier visionnaire, y a posé les fondations d’une approche respectueuse de l’environnement. Aujourd’hui encore, les guides zambiens restent parmi les plus rigoureux et les plus attentifs du continent. Leur savoir ne s’enseigne pas uniquement dans les livres : il se transmet en marchant, en observant une trace, en écoutant les oiseaux.
Marcher transforme la relation à la nature. On ne survole plus les scènes à bord d’un véhicule, on les traverse. Rien ne presse, et c’est précisément ce qui permet de tout percevoir.
« On ne regarde plus les animaux, on fait partie du paysage. »
Dans le parc du South Luangwa, certains itinéraires relient les camps à pied. Les nuits se passent sous tente, dans des installations légères et Le feu devient un point de rassemblement.

Des parcs parmi les plus sauvages d’Afrique
Le parc national de South Luangwa
Le fleuve Luangwa structure le territoire et irrigue la plaine. À la saison sèche, les animaux s’y rassemblent en nombre, autour des points d’eau restants. La densité animale est remarquable, notamment les léopards, dont on dit que c’est l’une des régions qui en abrite la plus grande concentration au monde ! Et on ne va pas contredire cette affirmation, c’est ici qu’on en a vu le plus… Mais plus que l’abondance, c’est la qualité du guidage qui fait la différence ici.
Les camps se fondent dans le paysage, et sont souvent gérés par des familles ou des guides locaux. Vous ne serez jamais mieux reçu qu’ici.
Lower Zambezi, royaume des rivières
Ici, tout commence au bord de l’eau. Le Zambèze marque la frontière naturelle avec le Zimbabwe. Face à vous, se trouvent les forêts de Mana Pools. À vos pieds, ce sont les traces encore humides d’un éléphant passé dans la nuit. Le matin, la brume s’élève lentement au-dessus du fleuve, dissipée par les cris lointains des hippos.
Le safari peut se faire à pied, bien sûr, mais aussi en canoë. Lente glissade sur les bras secondaires, au milieu des crocodiles et des martins-pêcheurs. L’approche est silencieuse. Vous devenez le spectateur de la vie animale qui se déploie sur les rives.
Kafue, le grand oublié
Kafue est le plus vaste parc de Zambie, l’un des moins connus. Ici, pas de foule. Les distances sont grandes et les pistes peu utilisées. Kafue donne l’impression d’un monde intact. Et si vous êtes ici, c’est ce que vous êtes venus chercher le silence.
Les plaines de Busanga, au nord du parc, ne sont accessibles que quelques mois par an, une fois les inondations saisonnières résorbées. C’est l’un des rares endroits où l’on peut observer des antilopes telles que le cobe lechwe, le cobe à croissant, le sitatunga dans les zones humides, ainsi que le rare oribi. Cette richesse attire naturellement les prédateurs, et les lions sont particulièrement bien représentés dans la région, souvent visibles en groupe au lever du jour.
L’accès à cette zone est restreint et seuls quelques camps sont installés. Ils sont généralement montés sur pilotis et alimentés à l’énergie solaire.
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L’art de l’isolement : lodges et camps de caractère
La Zambie a fait le choix d’un tourisme raisonné. Peu de lodges, peu de chambres, et des équipes locales. Ce sont des lieux où l’on revient autant pour les conversations que pour les observations. C’est ce qui explique des tarifs plus chers que l’Afrique du Sud par exemple.
À South Luangwa, des camps comme Kaingo ou les bushcamps traditionnels permettent de suivre à pied les pistes qui relient chaque site. Au Lower Zambezi, Chiawa Camp perpétue un art de vivre simple. Sur les plaines de Busanga, des initiatives comme Chisa Busanga Camp proposent des structures légères, conçues pour disparaître sans laisser de trace.
« Nous aimons ces lieux où le luxe réside dans la simplicité, dans une conversation autour d’un feu. »
C’est cet esprit que nous cherchons dans chaque itinéraire Mungo Park.
Une porte d’entrée alternative : les chutes Victoria
Pour ceux qui souhaitent débuter ou conclure leur voyage par une étape plus spectaculaire, les chutes Victoria constituent une excellente option. Accessibles depuis Livingstone (côté zambien) ou Victoria Falls (côté zimbabwéen), vous verrez ici les plus grandes chutes africaines. Selon la saison, le débit de l’eau varie, mais l’ampleur du site reste impressionnante. C’est également un bon point de départ pour rejoindre le Lower Zambezi ou Kafue par un vol intérieur.
Quand et comment partir ?
La meilleure période pour explorer la Zambie s’étend de mai à novembre. Pendant la saison sèche, les pistes sont praticables et les conditions sont idéales pour marcher.
L’accès principal se fait via Lusaka. Il est possible de combiner plusieurs régions zambiennes, mais aussi d’imaginer des extensions vers le Malawi ou les côtes du Mozambique, pour une pause balnéaire après le safari.
Durée idéale : 10–12 jours
Rythme recommandé : 2 à 3 régions maximum
En Zambie, le safari retrouve son essence.
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